PARIS CHUTE DE -6,8%
PARIS CHUTE DE -6,8% APRÈS LES STATISTIQUES AMÉRICAINES.
(CercleFinance.com) - Après deux séances de trêve, les marchés financiers repartent à la baisse.
Les inquiétudes des opérateurs sur la santé de l'économie internationale ont été accentuées par la publication d'une série de statistiques peu encourageantes.
A la clôture des marchés, le CAC 40 abandonne -6,82% à 3381,07 points. Ailleurs en Europe, l'heure est également à la baisse. Le FTSE se replie de 7,1% et la Bourse de Francfort recule de 6,5%. Les marchés américains évoluent également sur une note négative avec un repli de 3,5% pour le Dow Jones et de 3% sur le Nasdaq. Les indices sont affectés par l'amplification de craintes de récession de l'économie américaine.
Pour la 1ère fois un membre de la Fed a évoqué une possible récession aux Etats-Unis. Selon la présidente de la banque centrale de Californie, Janet Yellen, " l'économie américaine apparaît comme étant en récession ". La responsable de la Fed table sur une absence de croissance au troisième trimestre aux Etats-Unis et un repli de la croissance au quatrième trimestre. Les dernières statistiques macroéconomiques confortent ce scénario.
L'activité dans le secteur industriel s'est ainsi nettement dégradée dans l'État de New York au mois d'octobre, selon la Réserve fédérale de New York dont l'indice "Empire State" a reculé à -24,6 ce mois-ci, touchant un plus bas historique, après avoir atteint -7,4 en septembre.
Les ventes au détail ont baissé de 1,2% en septembre par rapport à août, soit un recul plus prononcé que celui attendu en moyenne par les économistes. En excluant le secteur de l'automobile, elles s'inscrivent en baisse de 0,6%.
Les prix à la production ont diminué de 0,4% en septembre, conformément aux pronostics des économistes. Mais en excluant les prix de l'énergie et de l'alimentation, le Département du Travail fait état d'une hausse de 0,4% des prix producteurs, un chiffre deux fois supérieur aux attentes du marché.
Les stocks des entreprises américaines ont augmenté de 0,3% en août. Par rapport à août 2007, ils se sont accrus de 6,4%.
Les signes de ralentissement de l'économie se multiplient avec une baisse des prix des matières premières et de l'énergie. Le pétrole se traite actuellement à 75,6 dollars le baril.
La situation de l'économie européenne suscite également des inquiétudes. L'Allemagne ou la France seraient au bord de la récession. Le conseil européen qui se tient jusqu'à demain à Bruxelles tentera de trouver des nouveaux relais de croissance en Europe. L'objectif du sommet de Bruxelles est également de convaincre l'ensemble des 27 pays de l'Union Européenne d'adopter des plans de soutien tels que ceux dévoilés par les pays de l'Eurogroupe et le Royaume-Uni.
Sur la cote parisienne, Crédit Agricole, AXA, Société Générale ou Dexia se replient respectivement de 10,8%, 10,7%, 9,6% et 6,2%. BNP Paribas se replie pour sa part de 3,5%.
Dans ce contexte d'anticipation de récession, le secteur de la construction est très mal orienté avec un repli de 14,5% pour le titre Saint-Gobain, de 11% pour le titre Lafarge et 12,6% pour Vinci. Le secteur des matériaux de base est également à la peine avec une baisse de 14,3% pour Arcelor Mittal.
Sans surprise, Renault chute de 12,9% après avoir abaissé ses objectifs commerciaux.
Seul le titre France Télécom résiste avec une légère baisse de 0,3% alors que l'attribution de la 4ème licence semble de plus en plus improbable.
Les inquiétudes des opérateurs sur la santé de l'économie internationale ont été accentuées par la publication d'une série de statistiques peu encourageantes.
A la clôture des marchés, le CAC 40 abandonne -6,82% à 3381,07 points. Ailleurs en Europe, l'heure est également à la baisse. Le FTSE se replie de 7,1% et la Bourse de Francfort recule de 6,5%. Les marchés américains évoluent également sur une note négative avec un repli de 3,5% pour le Dow Jones et de 3% sur le Nasdaq. Les indices sont affectés par l'amplification de craintes de récession de l'économie américaine.
Pour la 1ère fois un membre de la Fed a évoqué une possible récession aux Etats-Unis. Selon la présidente de la banque centrale de Californie, Janet Yellen, " l'économie américaine apparaît comme étant en récession ". La responsable de la Fed table sur une absence de croissance au troisième trimestre aux Etats-Unis et un repli de la croissance au quatrième trimestre. Les dernières statistiques macroéconomiques confortent ce scénario.
L'activité dans le secteur industriel s'est ainsi nettement dégradée dans l'État de New York au mois d'octobre, selon la Réserve fédérale de New York dont l'indice "Empire State" a reculé à -24,6 ce mois-ci, touchant un plus bas historique, après avoir atteint -7,4 en septembre.
Les ventes au détail ont baissé de 1,2% en septembre par rapport à août, soit un recul plus prononcé que celui attendu en moyenne par les économistes. En excluant le secteur de l'automobile, elles s'inscrivent en baisse de 0,6%.
Les prix à la production ont diminué de 0,4% en septembre, conformément aux pronostics des économistes. Mais en excluant les prix de l'énergie et de l'alimentation, le Département du Travail fait état d'une hausse de 0,4% des prix producteurs, un chiffre deux fois supérieur aux attentes du marché.
Les stocks des entreprises américaines ont augmenté de 0,3% en août. Par rapport à août 2007, ils se sont accrus de 6,4%.
Les signes de ralentissement de l'économie se multiplient avec une baisse des prix des matières premières et de l'énergie. Le pétrole se traite actuellement à 75,6 dollars le baril.
La situation de l'économie européenne suscite également des inquiétudes. L'Allemagne ou la France seraient au bord de la récession. Le conseil européen qui se tient jusqu'à demain à Bruxelles tentera de trouver des nouveaux relais de croissance en Europe. L'objectif du sommet de Bruxelles est également de convaincre l'ensemble des 27 pays de l'Union Européenne d'adopter des plans de soutien tels que ceux dévoilés par les pays de l'Eurogroupe et le Royaume-Uni.
Sur la cote parisienne, Crédit Agricole, AXA, Société Générale ou Dexia se replient respectivement de 10,8%, 10,7%, 9,6% et 6,2%. BNP Paribas se replie pour sa part de 3,5%.
Dans ce contexte d'anticipation de récession, le secteur de la construction est très mal orienté avec un repli de 14,5% pour le titre Saint-Gobain, de 11% pour le titre Lafarge et 12,6% pour Vinci. Le secteur des matériaux de base est également à la peine avec une baisse de 14,3% pour Arcelor Mittal.
Sans surprise, Renault chute de 12,9% après avoir abaissé ses objectifs commerciaux.
Seul le titre France Télécom résiste avec une légère baisse de 0,3% alors que l'attribution de la 4ème licence semble de plus en plus improbable.