LE REPLI DU CAC 40 DÉPASSE 9%.
LUNDI NOIR EN EUROPE, LE REPLI DU CAC 40 DÉPASSE 9%.
(CercleFinance.com) - Le mot "krach" sera lâché en Une de tous les médias dès ce soir, le CAC 40 a plongé de plus de 9% à 3711 points, une baisse historique.
L'ensemble des indices franchit tour à tour des seuils psychologiques. Le Dow Jones (-4,3%) enfonce le seuil psychologique des 10.000 points (9886 points), les replis des places européennes ne sont pas inférieurs à 6%, l'Ibex a cédé 6,1%, le Dax perd 7% et le FTSE abandonne 7,4%. La plus mauvaise performance du jour revient à la Bourse d'Amsterdam qui a perdu 9,1%.
La cassure de planchers graphiques majeurs de part et d'autre de l'Atlantique a entraîné le déclenchement de programmes de vente informatisés qui rajoute au chaos ambiant.
Le Nasdaq plonge de 5,7% et les ventes opérées par les gérants US sur les places asiatiques et européennes ne semblent même pas suffire à stopper l'hémorragie à Wall Street.
Plus inquiétant encore le Yen qui flambe contre toutes devises avec +4% face au dollar, à 101,25 et de +6% face au Dollar australien. En franchissant le cap des 102,6 dollars, le Yen traduit une inversion massive du phénomène de "carry trade" qui est de très, très mauvais augure.
Les banques sont au coeur de la tourmente Aegon s'est effondré de -24,2%, Dexia dévisse de plus de 20,3% et les pertes d'AXA et Société Générale s'élèvent à 13% et 11%, Crédit Agricole perd quant à lui 10%... et le plongeon des valeurs cycliques comme Vallourec (-16,1%) Arcelor-Mittal (-14,9%), Alstom (-13,1%) ou Saint-Gobain (-11,8%) reflète des anticipations de ralentissement économique d'une brutalité sans équivalent depuis les années 1973/1975.
Trop d'économistes de renom se sont exprimés pour affirmer que le plan Paulson ne fonctionnera pas et les gouvernements européens réunis ce week-end pour un sommet extraordinaire sont seulement parvenus à ne pas faire étalage de leurs divisions sur la façon de gérer la crise (la France et l'Allemagne étant passée au bord de la rupture en fin de semaine dernière).
Et tout peut arriver, sous la pression des évènements, des solutions "inacceptables" la veille deviennent incontournables le lendemain: l'Allemagne vient ainsi d'indiquer qu'elle va apporter une garantie publique à l'ensemble des dépôts de ses particuliers, à hauteur de 568 milliards d'euros (une mesure qui apparaissait sans objet lundi dernier).
Cette annonce est intervenue dans la foulée du sauvetage en catastrophe de l'établissement financier Hypo Real Estate, spécialisé dans l'immobilier d'entreprise (et 2ème acteur du marché hypothécaire allemand), qui recevra 15 milliards d'euros en plus d'une ligne de crédit de 35 milliards d'euros.
Du côté français, la grande nouvelle est le rachat par BNP Paribas des activités belges et luxembourgeoises de Fortis, après la nationalisation des activités néerlandaises. La banque française va débourser 15 milliards d'euros mais en contrepartie l'Etat belge va devenir son premier actionnaire avec pratiquement 12% du capital( BNP Paribas ne perd "que" -5%).
En outre, la consolidation du secteur bancaire se poursuivrait dans l'Hexagone. Le quotidien Le Monde fait état de l'existence de discussions entre les Caisses d'Epargne et Banque Populaire en vue d'un rapprochement.
Du côté des devises, l'euro poursuit son recul. La devise européenne passe sous le seuil de 1,3550 dollar contre euro à 1,355$.
Le baril de pétrole est pour sa part en baisse de plus de 4,2% et passe sous le seuil des 90 dollars le baril à 89,9 dollars le baril, sur fond de récession.
L'ensemble des indices franchit tour à tour des seuils psychologiques. Le Dow Jones (-4,3%) enfonce le seuil psychologique des 10.000 points (9886 points), les replis des places européennes ne sont pas inférieurs à 6%, l'Ibex a cédé 6,1%, le Dax perd 7% et le FTSE abandonne 7,4%. La plus mauvaise performance du jour revient à la Bourse d'Amsterdam qui a perdu 9,1%.
La cassure de planchers graphiques majeurs de part et d'autre de l'Atlantique a entraîné le déclenchement de programmes de vente informatisés qui rajoute au chaos ambiant.
Le Nasdaq plonge de 5,7% et les ventes opérées par les gérants US sur les places asiatiques et européennes ne semblent même pas suffire à stopper l'hémorragie à Wall Street.
Plus inquiétant encore le Yen qui flambe contre toutes devises avec +4% face au dollar, à 101,25 et de +6% face au Dollar australien. En franchissant le cap des 102,6 dollars, le Yen traduit une inversion massive du phénomène de "carry trade" qui est de très, très mauvais augure.
Les banques sont au coeur de la tourmente Aegon s'est effondré de -24,2%, Dexia dévisse de plus de 20,3% et les pertes d'AXA et Société Générale s'élèvent à 13% et 11%, Crédit Agricole perd quant à lui 10%... et le plongeon des valeurs cycliques comme Vallourec (-16,1%) Arcelor-Mittal (-14,9%), Alstom (-13,1%) ou Saint-Gobain (-11,8%) reflète des anticipations de ralentissement économique d'une brutalité sans équivalent depuis les années 1973/1975.
Trop d'économistes de renom se sont exprimés pour affirmer que le plan Paulson ne fonctionnera pas et les gouvernements européens réunis ce week-end pour un sommet extraordinaire sont seulement parvenus à ne pas faire étalage de leurs divisions sur la façon de gérer la crise (la France et l'Allemagne étant passée au bord de la rupture en fin de semaine dernière).
Et tout peut arriver, sous la pression des évènements, des solutions "inacceptables" la veille deviennent incontournables le lendemain: l'Allemagne vient ainsi d'indiquer qu'elle va apporter une garantie publique à l'ensemble des dépôts de ses particuliers, à hauteur de 568 milliards d'euros (une mesure qui apparaissait sans objet lundi dernier).
Cette annonce est intervenue dans la foulée du sauvetage en catastrophe de l'établissement financier Hypo Real Estate, spécialisé dans l'immobilier d'entreprise (et 2ème acteur du marché hypothécaire allemand), qui recevra 15 milliards d'euros en plus d'une ligne de crédit de 35 milliards d'euros.
Du côté français, la grande nouvelle est le rachat par BNP Paribas des activités belges et luxembourgeoises de Fortis, après la nationalisation des activités néerlandaises. La banque française va débourser 15 milliards d'euros mais en contrepartie l'Etat belge va devenir son premier actionnaire avec pratiquement 12% du capital( BNP Paribas ne perd "que" -5%).
En outre, la consolidation du secteur bancaire se poursuivrait dans l'Hexagone. Le quotidien Le Monde fait état de l'existence de discussions entre les Caisses d'Epargne et Banque Populaire en vue d'un rapprochement.
Du côté des devises, l'euro poursuit son recul. La devise européenne passe sous le seuil de 1,3550 dollar contre euro à 1,355$.
Le baril de pétrole est pour sa part en baisse de plus de 4,2% et passe sous le seuil des 90 dollars le baril à 89,9 dollars le baril, sur fond de récession.