La clôture à Paris
mercredi 3 janvier 2007 18:01
(Cercle Finance) - La forte accélération à la hausse de Wall Street après 16H (hausse surprise de l'ISM manufacturier à 51,4 contre 49,9 en novembre) n'a pas suffi à ramener le CAC40 au contact des 5.620Pts (et du nouveau record "intra-day" des 5.623,7Pts):
les valeurs françaises plient de -0,12% (dans le sillage principalement de Véolia et EDF puis surtout du titre Total).Après une entame d'année sans éclat, les indices US se sont enflammés puisque le Dow Jones grimpe de +0,9% et le Nasdaq de +1,5%.
L'Euro-Stoxx parvient à grappiller +0,15% dans le sillage de Francfort alors que Madrid, Milan ou Amsterdam terminent à l'équilibre.
Les chiffres US ont permis au Dollar d'échapper à la cassure des 1,33/E: outre le rebond de l'ISM, les dépenses de construction (-0,2%) ont moins reculé que prévu le mois dernier... le seul bémol vient du cabinet ADP qui enregistre un recul de -40.000 de l'emploi en décembre (statistique "non-officielle").
Le scénario d'un " hard landing " des Etats-Unis, principal moteur de la croissance mondiale, semble ainsi écarté.
Attention cependant à un excès d'optimisme alors que les créations d'emploi pour le mois de décembre ne seront publiées que vendredi.
En Europe, ce sont les valeurs des produits de base (-1,5%) qui ont pesé sur les indices du fait de la dégradation de "pondérer en ligne" à "sous-pondérer" de Crédit Suisse sur le secteur de l'acier.
A Paris, Arcelor Mittal essuyait la plus forte baisse du CAC, avec un repli de près de -4%.
A l'inverse, Peugeot, longtemps leader du CAC40 (avant qu'Alcatel ne flambe de +4% dans le sillage du Nasdaq, poursuit son rallye haussier (+1,6%) grâce au relèvement de recommandation d'Exane (un analyste passe à "achat" et rélève son objectif de cours à 58E) qui fait confiance à Christian Streiff pour résoudre certaines difficultés (comme le dossier Faurecia... qui avait pris +3,5% la veille).
Total a largement contrinué à faire basculer le CAC40 dans le rouge en passant en quelques heures de +0,6% à -1,1% au final, dans le sillage du baril de brut WTI dévisse sous les 60$ pour s'inscrire au plus bas depuis plus de 18 mois (à 58,9$).
Les prises de profit ont continué de peser sur Véolia (-1,6%) 48H après la surprenante envolée du "fixing" du 29/12/2007.