La clôture à Paris
mardi 12 décembre 2006 18:40 (Cercle Finance) - La bourse de Paris termine à l'équilibre (-0,01%) à l'issue d'une séance marquée par d'étroites oscillations entre 5.415 et 5.430Pts.
Les volumes ont été en revanche très étoffés (avec 5,53MdsE négociés)... mais une bonne partie de cette "activité" résulte d'applications de blocs de titres entre divers fonds institutionnels, une pratique habituelle à quelques jours de l'achèvement des opérations d'habillage de bilans.
Si la consolidation l'a emporté à Paris durant 90% de la séance, la progression des indices s'est en revanche poursuivie en Europe avec un gain de +0,15% sur l'Euro-Stoxx.
Une hausse relativement paradoxale dans la mesure où les indices US fléchissaient régulièrement depuis l'ouverture: une accélération à la baisse se dessinant vers 17H30 (le Nasdaq cède à présent -0,7% et le Dow Jones -0,45%).
La nette réduction du déficit commercial américain au mois d'octobre (-8,5% à 58,9Mds$ en octobre, contre 64,3Mds$ précédemment) ne rassure pas Wall Street, ni les cambistes, car elle résulte principalement de la diminution de la facture pétrolière. En réalité, il n'y pas d'amélioration structurelle et le déséquilibre s'est de nouveau aggravé face à la Chine avec une impasse record de -24,4Mds$.
Le dollar n'a en pas davantage réagi favorablement à la publication de ces chiffres, sinon pour se dégrader encore un peu plus profondément... jusque vers 1,3260/E avant de limiter son repli à -0,005% à 1,3238/E.
Les marchés US et le Dollar se dégradent avant le verdict de la Fed ce soir à 20H15 (heure de Paris). Le taux des Fed Funds devrait demeurer inchangés à 5,25%... mais les opérateurs soupèseront chaque terme du commentaire de Ben Bernanke sur l'orientation de la politique monétaire américaine dans les prochains mois, afin de détecter l'éventualité d'une détente des taux, dès le premier semestre 2007.
A Paris, les hausses étaient peu nombreuses, quelques rachats à bon compte ont soutenu Carrefour (+2%) puis Lagardère (+2,6%) qui va regrouper toutes ses activités presses et média au sein d'un seul pôle d'activité.
Alstom complétait le tiercé de tête avec un gain de +1,5%.
Au sein du SBF-120, Rémy Cointreau enregistrait la plus forte hausse (+3,5%) après avoir fait état d'un résultat opérationnel en hausse de 12,8 % au premier semestre et confirmé son objectif d'une croissance organique à deux chiffres de son résultat d'exploitation courant annuel.
Alcatel-Lucent terminait parfaitement inchangé: Moody's Investors Service a pourtant abaissé hier de " Ba1 " à " Ba2 " la note " Corporate Family " (CFR) et la note de la dette senior du groupe.
Par ailleurs, la Cour d'appel de Paris a confirmé ce matin la décision historique du Conseil de la concurrence qui sanctionne les opérateurs de téléphonie mobile Orange, Bouygues Télécom et SFR pour pratiques anticoncurrentielles, annonce l'UFC-Que Choisir dans un communiqué: seul Vivendi reculait de -0,65% tandis que France Télécom grappille +0,65% et Bouygues +0,9%.
Le 30 novembre 2005, les trois opérateurs ont été condamnés à une amende de 534 millions d'euros pour échange d'informations entre 1997 et 2003 et entente sur la répartition des parts de marché entre 2000 et 2002.
Les volumes ont été en revanche très étoffés (avec 5,53MdsE négociés)... mais une bonne partie de cette "activité" résulte d'applications de blocs de titres entre divers fonds institutionnels, une pratique habituelle à quelques jours de l'achèvement des opérations d'habillage de bilans.
Si la consolidation l'a emporté à Paris durant 90% de la séance, la progression des indices s'est en revanche poursuivie en Europe avec un gain de +0,15% sur l'Euro-Stoxx.
Une hausse relativement paradoxale dans la mesure où les indices US fléchissaient régulièrement depuis l'ouverture: une accélération à la baisse se dessinant vers 17H30 (le Nasdaq cède à présent -0,7% et le Dow Jones -0,45%).
La nette réduction du déficit commercial américain au mois d'octobre (-8,5% à 58,9Mds$ en octobre, contre 64,3Mds$ précédemment) ne rassure pas Wall Street, ni les cambistes, car elle résulte principalement de la diminution de la facture pétrolière. En réalité, il n'y pas d'amélioration structurelle et le déséquilibre s'est de nouveau aggravé face à la Chine avec une impasse record de -24,4Mds$.
Le dollar n'a en pas davantage réagi favorablement à la publication de ces chiffres, sinon pour se dégrader encore un peu plus profondément... jusque vers 1,3260/E avant de limiter son repli à -0,005% à 1,3238/E.
Les marchés US et le Dollar se dégradent avant le verdict de la Fed ce soir à 20H15 (heure de Paris). Le taux des Fed Funds devrait demeurer inchangés à 5,25%... mais les opérateurs soupèseront chaque terme du commentaire de Ben Bernanke sur l'orientation de la politique monétaire américaine dans les prochains mois, afin de détecter l'éventualité d'une détente des taux, dès le premier semestre 2007.
A Paris, les hausses étaient peu nombreuses, quelques rachats à bon compte ont soutenu Carrefour (+2%) puis Lagardère (+2,6%) qui va regrouper toutes ses activités presses et média au sein d'un seul pôle d'activité.
Alstom complétait le tiercé de tête avec un gain de +1,5%.
Au sein du SBF-120, Rémy Cointreau enregistrait la plus forte hausse (+3,5%) après avoir fait état d'un résultat opérationnel en hausse de 12,8 % au premier semestre et confirmé son objectif d'une croissance organique à deux chiffres de son résultat d'exploitation courant annuel.
Alcatel-Lucent terminait parfaitement inchangé: Moody's Investors Service a pourtant abaissé hier de " Ba1 " à " Ba2 " la note " Corporate Family " (CFR) et la note de la dette senior du groupe.
Par ailleurs, la Cour d'appel de Paris a confirmé ce matin la décision historique du Conseil de la concurrence qui sanctionne les opérateurs de téléphonie mobile Orange, Bouygues Télécom et SFR pour pratiques anticoncurrentielles, annonce l'UFC-Que Choisir dans un communiqué: seul Vivendi reculait de -0,65% tandis que France Télécom grappille +0,65% et Bouygues +0,9%.
Le 30 novembre 2005, les trois opérateurs ont été condamnés à une amende de 534 millions d'euros pour échange d'informations entre 1997 et 2003 et entente sur la répartition des parts de marché entre 2000 et 2002.
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