Le point à mi-séance

A 13H, l'indice parisien affiche +0,6% à 5481,2 points, après avoir atteint un pic de 5.494 points tandis que Londres et Francfort s'apprécient respectivement de 0,25% et 0,5%... Zurich s'apprécie de +0,45% et Madrid de +0,7%.

Ces performances constituent plutôt une heureuse surprise car les marchés américains ont presque fini à l'équilibre mardi soir (+0,05% pour le Dow Jones, +0,10% pour le Nasdaq), dans des échanges calmes dus à l'absence d'indicateurs macroéconomiques et à la perspective de Thanksgiving, ce jeudi. Une certaine animation pourrait ressurgir avec la publication des inscriptions aux allocations chômage, des stocks américains de pétrole, puis à la confiance des consommateurs aux Etats-Unis (avec 24H d'avance par rapport au calendrier habituel).

Sur le Vieux continent, le secteur de l'énergie (+0,8%) affiche l'une des plus fortes hausses, soutenu par le récent rebond des prix du pétrole.

"De mauvaises conditions météo dans le port de Valdez, en Alaska, ont bridé depuis jeudi dernier les livraisons de pétrole brut sur le Trans-Alaska Pipeline (TAPS)", indique un spécialiste du secteur.

"Les producteurs de l'Alaskan North Slope ont donc été contraints de réduire de 25% à 35% leur production, ce qui a poussé les prix du brut vers les 60 dollars", ajoute-t-il.

A Paris, Total reprend 1,1% à 55,4E, profitant logiquement de cette remontée des cours (59,95$) mais c'est EADS qui se met particulièrement en évidence avec une hausse de 2,5%, soit la plus forte progression de l'indice CAC, alors que les analystes de Goldman Sachs annoncent avoir intégré le groupe aérospatial européen à leur liste de valeurs fortement recommandées à l'achat en Europe ("Conviction Buy List"), avec un objectif de 27 euros.

"Nous pensons que les éléments perçus négativement autour d'EADS - à savoir les charges concernant les programmes A350 et A400M et les pertes éventuelles de nouveaux clients sur l'A380 - sont largement intégrés dans les cours", expliquent-ils dans une note publiée ce matin.

La reprise du marché parisien est ferinée par la chute de -1,9% de Gaz de France et de -0,9% de Suez après une décision de justice qui repousse la fusion jusqu'au debut de l'année 2007... pour complément d'information concernant les conséquences sociales de la fusion.
L'annonce du rebond de +0,9% de la consommation des ménages français en produits manufacturés ne fait pas bondir les titres du secteur de la dustribution... mais Peugeot reprend +2% et Michelin +3,1% (les analystes d'UBS assurent que le titre dispose théoriquement du potentiel nécessaire, pour atteindre les 100 euros).