La clôture à Paris
mardi 8 août 2006 17:57 (Cercle Finance) - La Bourse de Paris parvient à terminer en hausse bien que son avance ait fondu comme neige au soleil en début d'après-midi, le CAC étant même passé en territoire négatif, après l'annonce d'un bond spectaculaire du coût unitaire de la main d'oeuvre au 2e trimestre, preuve que les pressions inflationnistes demeurent importantes outre-Atlantique.
Le CAC 40 finit sur des gains de 0,2% à 4967,9 points, après avoir gagné jusqu'à 0,7% en matinée, tandis que les Bourses de Londres et Francfort s'adjugent .
Au moment de la clôture des Bourses européennes, le Dow Jones et le Nasdaq avançaient tous deux de 0,3%.
L'annonce, à 14h30 (heure de Paris) d'une progression de 4,2% du coût unitaire du travail au 2e trimestre, contre les 3,7% escomptés, semble inciter les intervenants à une certaine prudence.
"Cela vient renforcer les risques qui entourent les prix à la consommation et confirme notre opinion selon laquelle la Fed reprendra ses hausses de taux d'ici à la fin de l'année", indique un analyste basé à New York.
La Réserve fédérale doit annoncer ce soir à 20h15 (heure de Paris) si elle a décidé de laisser ses taux inchangés ou de les relever pour une 18ème fois d'affilée.
En Europe, les valeurs pétrolières ont essuyé la plus forte baisse des indices (-0,4%) malgré les nouvelles tensions sur le NYMEX (le baril de brut léger américain se traitait ce soir en hausse de 30 cents à 77,3 dollars).
La plus forte hausse sectorielle a été signée par les services financiers (+0,7%) dans l'espoir d'un "statu quo" monétaire aux Etats-Unis et en Europe, favorable à leurs activités.
A Paris, Air France-KLM (+1,1%) figurait parmi les plus fortes hausses du SRD après avoir annoncé une nouvelle augmentation de sa surcharge carburant.
Vallourec a signé la plus forte baisse du SRD (-6,4%) alors que le numéro deux allemand de la sidérurgie, Salzgitter, a annoncé dans la soirée d'hier qu'il entendait céder sa participation de 17% dans le capital du groupe français.