Le point à mi-séance
 | mercredi 12 juillet 2006 13:42 (Cercle Finance) - L'alternance séance de hausse, séance de baisse se confirme avec un rebond de +1,2% du CAC40 (mais également de Francfort) qui efface 90% des pertes de la veille. Hier, 38 titres sur 39 (le CAC40 est amputé d'Arcelor) s'inscrivaient en repli (Carrefour seul à +0,13%), aujourd'hui, c'est exactement l'inverse (France Télécom seul à -0,15%), avec des rachats à bon compte ciblés sur certaines "technos" massacrées la veille (Cap Gemini reprend 2,9%) puis des titres comme Schneider (+2%) ou Lafarge (+2,3%) qui avaient beaucoup souffert mardi en fin de séance. Le rebond qui s'est rapidement stabilisé autour de +1% en Europe (dès 10H30) est à mettre au crédit de Wall Street qui avait entamé la journée sur une note hésitante (le Nasdaq perdant jusqu'à -1%) mais qui parviendra à terminer sur une note positive (et le Nasdaq inversera complètement la vapeur pour finir en hausse de +0,65%). Les opérateurs se sont en fait mis en "stand by" en début de matinée, dans l'attente des chiffres du commerce extérieur américain publiés à 14H30. La "bonne surprise" de mardi fut l'annonce par la Maison Blanche d'une réduction de 30% du montant du déficit budgétaire d'ici la fin 2006 grâce à un bond des recettes fiscales (assises notamment sur les profits records des compagnies pétrolières). La seul eombre au tableau, c'est la brusque rechute des marchés obligataires avec un Bund qui dévisse de -0,45% et dont le rendement se retend à 4,09%/4,10%. Selon Eurostat, la croissance du Produit intérieur brut de la zone euro au premier trimestre 2006 a bien atteint +0,6% par rapport au quatrième trimestre de l'année dernière, cependant, en rythme annuel, la croissance ressort à 2%, et non 1,9% comme indiqué le mois dernier en première lecture. D'autre part, le climat conjoncturel continue de s'améliorer en zone euro selon l'Insee, dont l'indicateur synthétique du climat des affaires, stable en mai, est passé de 112 à 115 en juin: la BCE dispose donc de marges de manoeuvre pour réhausser le loyer de l'argent sans craindre de plomber la croissance. Le Dollar aurait pu en pâtir mais il demeure "robuste" à 1,2725/E: une fermeté à confirmer après le déficit commercial US. |
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