Wall Street finit en hausse de 3,46%
Wall Street a clôturé lundi à son plus haut niveau depuis un mois, profitant des déclarations ce weekend du président américain élu Barack Obama sur un futur vaste plan de relance économique, notamment dans les infrastructures, et d'anticipations d'un accord rapide sur un plan de sauvetage du secteur automobile.
L'indice Dow Jones des 30 industrielles a gagné 298,76 points, soit 3,46%, à 8.934,18 points. Le S&P-500, plus large, a pris 33,63 points, soit 3,84%, à 909,70 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 62,43 points (4,14%) à 1.571,74 points.
Vendredi, les trois indices avaient déjà terminé sur des gains allant de 3% à 4%.
Le S&P est à présent dans le vert sur un mois et gagne plus de 22% depuis son plus bas de 11 ans touché le 21 novembre dernier. Il recule cependant encore de 38% depuis le début de l'année, sa pire performance depuis un recul de 38,6% en 1937.
Le Dow a brièvement franchi en séance la barre des 9.000 points, pour la première fois depuis environ un mois.
Il "est possible que le marché ait atteint un plancher le 21 novembre dernier, estime Bob Doll, chez BlackRock.
Barack Obama a déclaré samedi que son programme de création de 2,5 millions d'emplois inclurait des investissements sans précédent depuis les années 1950, notamment dans les infrastructures, et un effort énorme d'économies d'énergie.
Les groupes liés à la construction comme le premier fabricant d'équipements de ce secteur, Caterpillar, qui a bondi de 10,87% à 42,42 dollars, ont particulièrement profité de ces annonces.
La société d'ingénierie Jacobs Engineering a elle pris 15,18%.
La perspective d'un accord imminent sur un plan d'aide aux géants de Detroit, a elle fait bondir General Motors de 20,83% et Ford de 24,26%.
Le chimiste Dow Chemical, qui a dévoilé lui aussi un plan de suppression de postes, a gagné en revanche 7,21%, entraînant dans son sillage son homologue Celanese qui a bondi de 12,45%.
Dow Chemical a fait savoir qu'il fermerait 20 sites, vendrait des actifs non stratégiques et supprimerait 5.000 emplois, soit 11% de ses effectifs mondiaux, face à une conjoncture dégradée.