CAC40:revient à l'équilibre
CAC40:revient à l'équilibre malgré déluge de stats négatives
Pour la seconde séance consécutive, les indices européens rattrapent leurs pertes initiales (Paris hésite encore autour de 3.1760Pts) qui se chiffraient +1,1% et Madrid +0,5%.
Wall Street avait également ouvert en repli de -1,5% mais de façon assez paradoxale, les indices US ont entamé leur redressement après la publication d'un indice ISM des "services qui ressort en chute libre de -7Pts à 37,3 en novembre, contre 44,4 en octobre. L'activité continue ainsi de s'enfoncer sous la barre des 50 points (seuil qui marque la frontière technique entre croissance et récession).
Le marché de l'emploi américain est lui aussi en piteux état. L'agence ADP a indiqué que 250.000 postes ont été détruits dans le secteur privé en novembre, dont 44.000 dans le seul secteur de la construction (-521 000 en 24 mois), -158.000 dans le secteur industriel, -92.000 dans le secteur des services et -118.000 dans le secteur manufacturier.
Vendredi, les chiffres officiels du Département du Travail devraient confirmer cette tendance à la dégradation: les économistes anticipent 320.000 destructions d'emplois.
En novembre, l'activité a de nouveau reculé dans les services au sein de la zone euro, selon l'institut Markit Economics. L'indice PMI (estimation finale) est passé de 45,8 en octobre à 42,5 en novembre, atteignant ainsi son plus bas historique. Les ventes de détail dans l'Euroland chutent de -0,8% selon Eurostat (contre -0,3% anticipé).
Dans ce contexte, une baisse des taux est largement attendue jeudi de la part de la BCE et de la Banque centrale d'Angleterre. Certains économistes n'hésitent pas à pronostiquer un assouplissement des taux de la BCE de 75 points de base.
A un quart d'heure de la clôture, quelques rachats à bon compte profitent à ST-Micro (+4,6%) puis aux titres de la distribution avec Carrefour (+3,7%) puis PPR (+3%). De son côté, EADS reprend +3,4% et Crédit Agricole et Dexia s'adjugent +3,3%.
Sur le plan des valeurs, le secteur automobile évolue en ordre dispersé, avec le titre Renault qui gagne 1,2% alors que Peugeot s'effrite de -0,5%. Les constructeurs automobiles ne bénéficient pas franchement du passage du baril de pétrole sous les 48 dollars, pas plus que la perspective de l'annonce demain par l'Élysée d'une prime à la casse de 1 000 euros et d'autres mesures de soutien dans le cadre du plan de relance économique.
Peugeot a fait part hier soir de la mise en oeuvre d'un plan de restructuration en vue de faire face à la crise. Le constructeur automobile indique qu'il s'agit de ' mesures d'urgence pour réagir à la crise qui frappe brutalement l'industrie automobile '. Le dispositif retenu porte sur 3 550 emplois de structures, dans tous les sites et toutes les directions du groupe.
EDF revient à l'équilibre après avoir plongé de -6% : le groupe a proposé d'acquérir 50% des activités nucléaires de Constellation Energy pour 4,5 milliards de dollars. Cette opération valorise l'américain à environ 52 dollars par action, soit une prime de 96% par rapport au rachat proposé par MidAmerican.
Total cède 1,5% alors que le Financial Times affirme que le groupe français envisagerait de formuler une offre publique d'achat de 20 milliards de dollars canadiens (environ 12,7 milliards d'euros) sur la société pétrolière canadienne Nexen.
ArcelorMittal lâche de son côté 4%, victime d'une note prudente des analystes de Goldman Sachs sur le secteur européen de la sidérurgie. Le bureau d'études revoit notamment à la baisse ses prévisions sur les prix de l'acier pour 2009.
Mais c'est Bouygues qui signe la plus forte baisse des valeurs du CAC 40 avec un repli de 8,3% après la publication de ses résultats. Le conglomérat enregistre, au cours des neuf premiers mois de 2008, un résultat net de 1 202 millions d'euros (+7%) avec un chiffre d'affaires en progression de 13% à 24 120 millions d'euros.
Sur le SBF120, Neopost (+6%) tient le haut du pavé, au lendemain de l'annonce d'un chiffre d'affaires en hausse sur le troisième trimestre 2008 et de perspectives maintenues. Ainsi, les ventes du fournisseur de solutions de traitement du courrier ont progressé de 3,8% à 220,1 millions d'euros et la hausse s'élève à 7,5% à taux de change constants
Wall Street avait également ouvert en repli de -1,5% mais de façon assez paradoxale, les indices US ont entamé leur redressement après la publication d'un indice ISM des "services qui ressort en chute libre de -7Pts à 37,3 en novembre, contre 44,4 en octobre. L'activité continue ainsi de s'enfoncer sous la barre des 50 points (seuil qui marque la frontière technique entre croissance et récession).
Le marché de l'emploi américain est lui aussi en piteux état. L'agence ADP a indiqué que 250.000 postes ont été détruits dans le secteur privé en novembre, dont 44.000 dans le seul secteur de la construction (-521 000 en 24 mois), -158.000 dans le secteur industriel, -92.000 dans le secteur des services et -118.000 dans le secteur manufacturier.
Vendredi, les chiffres officiels du Département du Travail devraient confirmer cette tendance à la dégradation: les économistes anticipent 320.000 destructions d'emplois.
En novembre, l'activité a de nouveau reculé dans les services au sein de la zone euro, selon l'institut Markit Economics. L'indice PMI (estimation finale) est passé de 45,8 en octobre à 42,5 en novembre, atteignant ainsi son plus bas historique. Les ventes de détail dans l'Euroland chutent de -0,8% selon Eurostat (contre -0,3% anticipé).
Dans ce contexte, une baisse des taux est largement attendue jeudi de la part de la BCE et de la Banque centrale d'Angleterre. Certains économistes n'hésitent pas à pronostiquer un assouplissement des taux de la BCE de 75 points de base.
A un quart d'heure de la clôture, quelques rachats à bon compte profitent à ST-Micro (+4,6%) puis aux titres de la distribution avec Carrefour (+3,7%) puis PPR (+3%). De son côté, EADS reprend +3,4% et Crédit Agricole et Dexia s'adjugent +3,3%.
Sur le plan des valeurs, le secteur automobile évolue en ordre dispersé, avec le titre Renault qui gagne 1,2% alors que Peugeot s'effrite de -0,5%. Les constructeurs automobiles ne bénéficient pas franchement du passage du baril de pétrole sous les 48 dollars, pas plus que la perspective de l'annonce demain par l'Élysée d'une prime à la casse de 1 000 euros et d'autres mesures de soutien dans le cadre du plan de relance économique.
Peugeot a fait part hier soir de la mise en oeuvre d'un plan de restructuration en vue de faire face à la crise. Le constructeur automobile indique qu'il s'agit de ' mesures d'urgence pour réagir à la crise qui frappe brutalement l'industrie automobile '. Le dispositif retenu porte sur 3 550 emplois de structures, dans tous les sites et toutes les directions du groupe.
EDF revient à l'équilibre après avoir plongé de -6% : le groupe a proposé d'acquérir 50% des activités nucléaires de Constellation Energy pour 4,5 milliards de dollars. Cette opération valorise l'américain à environ 52 dollars par action, soit une prime de 96% par rapport au rachat proposé par MidAmerican.
Total cède 1,5% alors que le Financial Times affirme que le groupe français envisagerait de formuler une offre publique d'achat de 20 milliards de dollars canadiens (environ 12,7 milliards d'euros) sur la société pétrolière canadienne Nexen.
ArcelorMittal lâche de son côté 4%, victime d'une note prudente des analystes de Goldman Sachs sur le secteur européen de la sidérurgie. Le bureau d'études revoit notamment à la baisse ses prévisions sur les prix de l'acier pour 2009.
Mais c'est Bouygues qui signe la plus forte baisse des valeurs du CAC 40 avec un repli de 8,3% après la publication de ses résultats. Le conglomérat enregistre, au cours des neuf premiers mois de 2008, un résultat net de 1 202 millions d'euros (+7%) avec un chiffre d'affaires en progression de 13% à 24 120 millions d'euros.
Sur le SBF120, Neopost (+6%) tient le haut du pavé, au lendemain de l'annonce d'un chiffre d'affaires en hausse sur le troisième trimestre 2008 et de perspectives maintenues. Ainsi, les ventes du fournisseur de solutions de traitement du courrier ont progressé de 3,8% à 220,1 millions d'euros et la hausse s'élève à 7,5% à taux de change constants