LE CAC 40 TERMINE DANS LE VERT
LE CAC 40 TERMINE DANS LE VERT, WALL STREET EN SOUTIEN.
(CercleFinance.com) - Au terme d'une séance particulièrement instable, les places financières européennes ont terminé la séance sur une note positive dans le sillage de la bonne orientation des marchés américains.
Certaines places financières et notamment les Bourses de Paris et de Londres ont même terminé la séance dans le vert.
Le CAC 40 a ainsi gagné 0,4% à 3310 points. Les autres places financières terminent en ordre dispersé avec un Dax en repli de 1,1% et un FTSE en progression de 0,8%.
Après un début de séance dans le rouge, Wall Street a finalement pris le chemin de la hausse. Le Dow Jones avance de 2,4% et le Nasdaq de 0,3%.
Les statistiques concernant l'emploi ne sont pas si mauvaises qu'on pouvait le craindre: les demandes d'indemnisation ont progressé de +15.000 aux USA la semaine passée et la moyenne mensuelle a reculé de -6.500.
Compte tenu des réductions d'effectifs dans le secteur financier et automobile, l'addition semble relativement légère... mais cela ne suffit pas à alléger le climat boursier qui demeure un des plus négatifs des 20 dernières années.
Sur le front des devises, la glissade de l'Euro s'est enfin enrayée vers 1,2740 dollars contre euro (pour la seconde séance consécutive) alors que le baril de pétrole rebondit de +1,8% (à 68,2) après son plongeon de -7% de la veille (sous les 67$). L'OPEP, qui tiendra sa réunion exceptionnelle ce vendredi, pourrait baisser la production de 2 millions de barils par jour. Les pays exportateurs de pétrole envisagent ainsi de stopper la baisse des prix du pétrole.
En France, le président Nicolas Sarkozy a annoncé des mesures de soutien à l'économie et aux entreprises via la création d'un fonds d'investissement destiné à voler au secours des entreprises en difficulté. Il pourrait voir le jour d'ici la fin de l'année, mais le climat de capitulation qui règne actuellement en bourse exige des mesures de soutien dans l'urgence: le problème, c'est que plus personne ne sait quoi faire... une nouvelle baisse de taux pourrait demeurer sans effet, comme cela déjà produit le 8 octobre dernier.
A Paris, les derniers résultats ont globalement été bien accueillis.
Essilor s'est envolé de 14,5% après avoir publié un chiffre d'affaires consolidé de 2.277,8 millions d'euros, en progression de 3,5% en données publiées, de 5,4% à structure et taux de change constants et de 9,3% hors effet de change.
Air Liquide (+1,2%) a signé une croissance soutenue de 10,4% à 3.247 millions d'euros de son chiffre d'affaires au 3ème trimestre.
A l'inverse, Alstom (-10,5%) chute alors qu'aucune mauvaise nouvelle n'a été annoncée.
La lanterne rouge est bien Air France-KLM (-12,8%) en dépit de la chute des cours du pétrole, car la direction s'attend à une croissance annuelle nulle pour les 3 prochaines années avec un ralentissement économique durable qui affectera le secteur aérien dans des proportions inattendues (d'où une réduction progressive de 3% des effectifs).
Le compartiment automobile a également dévissé avec un repli de 8,9 pour Michelin, 7,2% pour Renault et -5,9% pour Peugeot. Parmi les poids lourds de la cote, de fortes baisses sont également observées sur Accor (-7,1%) ou Suez Environnement (-6,7%).
Certaines places financières et notamment les Bourses de Paris et de Londres ont même terminé la séance dans le vert.
Le CAC 40 a ainsi gagné 0,4% à 3310 points. Les autres places financières terminent en ordre dispersé avec un Dax en repli de 1,1% et un FTSE en progression de 0,8%.
Après un début de séance dans le rouge, Wall Street a finalement pris le chemin de la hausse. Le Dow Jones avance de 2,4% et le Nasdaq de 0,3%.
Les statistiques concernant l'emploi ne sont pas si mauvaises qu'on pouvait le craindre: les demandes d'indemnisation ont progressé de +15.000 aux USA la semaine passée et la moyenne mensuelle a reculé de -6.500.
Compte tenu des réductions d'effectifs dans le secteur financier et automobile, l'addition semble relativement légère... mais cela ne suffit pas à alléger le climat boursier qui demeure un des plus négatifs des 20 dernières années.
Sur le front des devises, la glissade de l'Euro s'est enfin enrayée vers 1,2740 dollars contre euro (pour la seconde séance consécutive) alors que le baril de pétrole rebondit de +1,8% (à 68,2) après son plongeon de -7% de la veille (sous les 67$). L'OPEP, qui tiendra sa réunion exceptionnelle ce vendredi, pourrait baisser la production de 2 millions de barils par jour. Les pays exportateurs de pétrole envisagent ainsi de stopper la baisse des prix du pétrole.
En France, le président Nicolas Sarkozy a annoncé des mesures de soutien à l'économie et aux entreprises via la création d'un fonds d'investissement destiné à voler au secours des entreprises en difficulté. Il pourrait voir le jour d'ici la fin de l'année, mais le climat de capitulation qui règne actuellement en bourse exige des mesures de soutien dans l'urgence: le problème, c'est que plus personne ne sait quoi faire... une nouvelle baisse de taux pourrait demeurer sans effet, comme cela déjà produit le 8 octobre dernier.
A Paris, les derniers résultats ont globalement été bien accueillis.
Essilor s'est envolé de 14,5% après avoir publié un chiffre d'affaires consolidé de 2.277,8 millions d'euros, en progression de 3,5% en données publiées, de 5,4% à structure et taux de change constants et de 9,3% hors effet de change.
Air Liquide (+1,2%) a signé une croissance soutenue de 10,4% à 3.247 millions d'euros de son chiffre d'affaires au 3ème trimestre.
A l'inverse, Alstom (-10,5%) chute alors qu'aucune mauvaise nouvelle n'a été annoncée.
La lanterne rouge est bien Air France-KLM (-12,8%) en dépit de la chute des cours du pétrole, car la direction s'attend à une croissance annuelle nulle pour les 3 prochaines années avec un ralentissement économique durable qui affectera le secteur aérien dans des proportions inattendues (d'où une réduction progressive de 3% des effectifs).
Le compartiment automobile a également dévissé avec un repli de 8,9 pour Michelin, 7,2% pour Renault et -5,9% pour Peugeot. Parmi les poids lourds de la cote, de fortes baisses sont également observées sur Accor (-7,1%) ou Suez Environnement (-6,7%).