LE CAC 40 TERMINE EN NETTE HAUSSE MALGRÉ DEXIA.
LE CAC 40 TERMINE EN NETTE HAUSSE MALGRÉ DEXIA.
(CercleFinance.com) - Les places européennes terminent globalement la séance dans le vert.
Elles ont toutefois modéré leur rebond en fin de journée, pénalisées par la chute de certaines valeurs financières et la prudence des marchés américains. L'Etat américain a pourtant dévoilé les détails du plan Paulson remanié qui envisage notamment d'injecter 250 milliards de dollars dans son système bancaire.
Le CAC 40 a gagné 2,8% à 3629 points, la hausse de l'indice parisien avait toutefois dépassé 6,2% en séance.
Ailleurs en Europe, l'heure était également au rebond avec une hausse de 2,7% à Francfort et de près de 3% à Londres. De son côté, l'Eurostoxx 50 a gagné 2,3%.
En revanche, la place de Bruxelles achève la séance dans le rouge et recule de 4,8% dans le sillage de la déconfiture du titre Fortis (-74,5%). Les titres Fortis, qui étaient suspendus depuis plus d'une semaine, ont repris la cotation au prix de 2 euros ce matin, contre un cours de 5,4 euros au moment de leur suspension.
Outre Atlantique, le Dow Jones gagne 0,65% mais le Nasdaq se replie pour sa part de 1,5%.
Dans le cadre du plan Paulson de 700 milliards de dollars, le Trésor américain vient pourtant de confirmer par l'intermédiaire de son secrétaire d'Etat Henri Paulson qu'il allait prendre des participations dans les établissements financiers américains à hauteur de 250 milliards de dollars. Ces prises de participations se feront par le biais d'actions préférentielles.
Deux autres mesures ont également été dévoilées, dont la garantie temporaire de la dette senior de l'ensemble des établissements financiers affiliés à la Federal Deposit Insurance Corp (FDIC). En outre, pour assurer l'accès au financement à l'ensemble des entreprises, la Réserve fédérale a annoncé la mise en oeuvre de nouvelles mesures dans le cadre de son programme de rachat de papier commercial (CPFF).
Ces mesures s'inspirent de celles dévoilées hier en Europe. Les Etats européens mobilisent près de 1700 milliards d'euros dont 1430 milliards d'euros pour garantir les prêts interbancaires. L'autre objectif est de tout faire pour éviter la faillite d'établissements financiers et 280 milliards d'euros sont ainsi dédiés au soutien d'éventuelles banques en difficulté.
Ce plan a en tout cas déclenché une baisse des taux interbancaires et une détente du marché du crédit.
Sur la cote parisienne, Société Générale s'est adjugé une hausse de 8,2% à 52,2 euros après avoir estimé à environ un milliard d'euros son résultat net part du groupe hors éléments non récurrents pour le troisième trimestre et démenti une nouvelle fois les rumeurs de marché lui imputant des pertes significatives sur son activité de produits structurés.
BNP Paribas affiche un repli de 4,5%. Selon certains experts et suite au rachat de Fortis, BNP Paribas n'atteindrait pas l'objectif de ratio Tier 1 de 9% évoqué hier par la ministre de l'Économie.
Mais c'est Dexia qui signe la moins bonne performance du jour avec un repli de 15,2%. Selon certaines rumeurs, le groupe bancaire franco-belge pourrait être intégralement nationalisé.
La plus forte progression du CAC revient au titre Accor qui a grimpé de 12,4%.
Quant à Alcatel-Lucent, il s'est envolé de 11% à 2,15 euros, le groupe ayant pris acte, ce matin, de l'intérêt exprimé par le groupe Dassault Aviation pour sa participation de 20,8% dans Thales et déclaré qu'il examinerait "toutes les options stratégiques possibles".
Elles ont toutefois modéré leur rebond en fin de journée, pénalisées par la chute de certaines valeurs financières et la prudence des marchés américains. L'Etat américain a pourtant dévoilé les détails du plan Paulson remanié qui envisage notamment d'injecter 250 milliards de dollars dans son système bancaire.
Le CAC 40 a gagné 2,8% à 3629 points, la hausse de l'indice parisien avait toutefois dépassé 6,2% en séance.
Ailleurs en Europe, l'heure était également au rebond avec une hausse de 2,7% à Francfort et de près de 3% à Londres. De son côté, l'Eurostoxx 50 a gagné 2,3%.
En revanche, la place de Bruxelles achève la séance dans le rouge et recule de 4,8% dans le sillage de la déconfiture du titre Fortis (-74,5%). Les titres Fortis, qui étaient suspendus depuis plus d'une semaine, ont repris la cotation au prix de 2 euros ce matin, contre un cours de 5,4 euros au moment de leur suspension.
Outre Atlantique, le Dow Jones gagne 0,65% mais le Nasdaq se replie pour sa part de 1,5%.
Dans le cadre du plan Paulson de 700 milliards de dollars, le Trésor américain vient pourtant de confirmer par l'intermédiaire de son secrétaire d'Etat Henri Paulson qu'il allait prendre des participations dans les établissements financiers américains à hauteur de 250 milliards de dollars. Ces prises de participations se feront par le biais d'actions préférentielles.
Deux autres mesures ont également été dévoilées, dont la garantie temporaire de la dette senior de l'ensemble des établissements financiers affiliés à la Federal Deposit Insurance Corp (FDIC). En outre, pour assurer l'accès au financement à l'ensemble des entreprises, la Réserve fédérale a annoncé la mise en oeuvre de nouvelles mesures dans le cadre de son programme de rachat de papier commercial (CPFF).
Ces mesures s'inspirent de celles dévoilées hier en Europe. Les Etats européens mobilisent près de 1700 milliards d'euros dont 1430 milliards d'euros pour garantir les prêts interbancaires. L'autre objectif est de tout faire pour éviter la faillite d'établissements financiers et 280 milliards d'euros sont ainsi dédiés au soutien d'éventuelles banques en difficulté.
Ce plan a en tout cas déclenché une baisse des taux interbancaires et une détente du marché du crédit.
Sur la cote parisienne, Société Générale s'est adjugé une hausse de 8,2% à 52,2 euros après avoir estimé à environ un milliard d'euros son résultat net part du groupe hors éléments non récurrents pour le troisième trimestre et démenti une nouvelle fois les rumeurs de marché lui imputant des pertes significatives sur son activité de produits structurés.
BNP Paribas affiche un repli de 4,5%. Selon certains experts et suite au rachat de Fortis, BNP Paribas n'atteindrait pas l'objectif de ratio Tier 1 de 9% évoqué hier par la ministre de l'Économie.
Mais c'est Dexia qui signe la moins bonne performance du jour avec un repli de 15,2%. Selon certaines rumeurs, le groupe bancaire franco-belge pourrait être intégralement nationalisé.
La plus forte progression du CAC revient au titre Accor qui a grimpé de 12,4%.
Quant à Alcatel-Lucent, il s'est envolé de 11% à 2,15 euros, le groupe ayant pris acte, ce matin, de l'intérêt exprimé par le groupe Dassault Aviation pour sa participation de 20,8% dans Thales et déclaré qu'il examinerait "toutes les options stratégiques possibles".