LE CAC 40 TERMINE FINALEMENT EN NETTE BAISSE
LE CAC 40 TERMINE FINALEMENT EN NETTE BAISSE.
(CercleFinance.com) - La volatilité a une nouvelle fois atteint des sommets ce jeudi et la séance n'aura pas permis de rompre la spirale baissière.
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A une demi heure de la clôture les indices du vieux continent ont dégringolé alors qu'ils avaient débuté la séance en hausse. Et le scénario est le même sur les marchés américains en dépit des bons résultats d'IBM.
Le CAC 40 est passé en moins de 90 minutes de +2,5% à -2,8% et termine la séance sur une baisse de 1,55% à 3442 points. Ailleurs en Europe, le moral est également en berne avec des replis compris entre 1,2% à Londres et 4,5% à Zurich.
Les chutes des indices ont été brutales alors que les opérateurs avaient entretenu un espoir de clôture dans le vert tout au long de la journée.
Ce matin, l'espoir d'une clôture dans le vert avait également été douché en fin de séance sur les places asiatiques.
Le Nikkei a finalement terminé la séance en repli de 0,5% alors qu'il avait tenté un rebond en fin de séance. Et le scénario était similaire pour les places américaines.
Les déclarations de Henry Paulson qui a évoqué de nouvelles faillites d'institutions financières, la lenteur de l'assainissement de la situation...ont inquiété les opérateurs et les gains des marchés américains se sont alors évaporés en quelques minutes.
Outre Atlantique toujours, les marchés sont repassés dans le vert après avoir vécu le même trou d'air que les Bourses européennes, le Dow Jones gagne 0,2% et le Nasdaq reprend de son côté 0,7.
Et pourtant, IBM a dévoilé des résultats provisoires au-dessus des prévisions des analystes. Alors que Wall Street tablait sur un bénéfice par action (BPA) de 2,02 dollars au titre du troisième trimestre, le géant informatique a fait état d'un BPA de 2,05 dollars.
Autre bonne nouvelle, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage ont reculé de 20 000 à 478 000 lors de la semaine du 4 octobre, selon les derniers chiffres du Département du Travail.
Toujours au chapitre macroéconomique, les stocks des grossistes américains ont progressé de 0,8% au mois d'août.
Plus rien ne semble donc en mesure de rassurer les marchés.
Sur la cote parisienne, les rachats à bon compte ont permis à Alstom de gagner 8,1%. Bouygues (+8,3%) rebondit quant à lui à la faveur d'une note favorable de JP Morgan,
ArcelorMittal s'est adjugé pour sa part 9,4%. Le leader mondial de l'acier confirme s'attendre à une progression de son Ebitda au troisième trimestre, à hauteur de plus de 8,5 milliards de dollars. Il précise par ailleurs s'attendre à une hausse de son Ebitda ainsi qu'à un accroissement de son cash-flow opérationnel au second semestre par rapport aux chiffres records du premier semestre.
Les titres des valeurs financières avaient le vent en poupe, BNP Paribas a gagné 5,5%, Axa reprend 3,4%, Crédit Agricole 2% et Société Générale 0,4%.
Dexia (-2,9%) est pour sa part repassée dans le rouge alors que les gouvernements belge, français et luxembourgeois ont annoncé qu'ils garantissent les emprunts de la banque jusqu'en octobre 2009.
Suez GDF et EDF abandonnent respectivement 13,1% et 10,5%. Rappelons toutefois que les deux groupes avaient été relativement épargnés par la crise et au moment où les acteurs sont avant tout en quête de liquidités, ils se délestent sur ce titre en vue de se repositionner sur des titres bon marché.
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A une demi heure de la clôture les indices du vieux continent ont dégringolé alors qu'ils avaient débuté la séance en hausse. Et le scénario est le même sur les marchés américains en dépit des bons résultats d'IBM.
Le CAC 40 est passé en moins de 90 minutes de +2,5% à -2,8% et termine la séance sur une baisse de 1,55% à 3442 points. Ailleurs en Europe, le moral est également en berne avec des replis compris entre 1,2% à Londres et 4,5% à Zurich.
Les chutes des indices ont été brutales alors que les opérateurs avaient entretenu un espoir de clôture dans le vert tout au long de la journée.
Ce matin, l'espoir d'une clôture dans le vert avait également été douché en fin de séance sur les places asiatiques.
Le Nikkei a finalement terminé la séance en repli de 0,5% alors qu'il avait tenté un rebond en fin de séance. Et le scénario était similaire pour les places américaines.
Les déclarations de Henry Paulson qui a évoqué de nouvelles faillites d'institutions financières, la lenteur de l'assainissement de la situation...ont inquiété les opérateurs et les gains des marchés américains se sont alors évaporés en quelques minutes.
Outre Atlantique toujours, les marchés sont repassés dans le vert après avoir vécu le même trou d'air que les Bourses européennes, le Dow Jones gagne 0,2% et le Nasdaq reprend de son côté 0,7.
Et pourtant, IBM a dévoilé des résultats provisoires au-dessus des prévisions des analystes. Alors que Wall Street tablait sur un bénéfice par action (BPA) de 2,02 dollars au titre du troisième trimestre, le géant informatique a fait état d'un BPA de 2,05 dollars.
Autre bonne nouvelle, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage ont reculé de 20 000 à 478 000 lors de la semaine du 4 octobre, selon les derniers chiffres du Département du Travail.
Toujours au chapitre macroéconomique, les stocks des grossistes américains ont progressé de 0,8% au mois d'août.
Plus rien ne semble donc en mesure de rassurer les marchés.
Sur la cote parisienne, les rachats à bon compte ont permis à Alstom de gagner 8,1%. Bouygues (+8,3%) rebondit quant à lui à la faveur d'une note favorable de JP Morgan,
ArcelorMittal s'est adjugé pour sa part 9,4%. Le leader mondial de l'acier confirme s'attendre à une progression de son Ebitda au troisième trimestre, à hauteur de plus de 8,5 milliards de dollars. Il précise par ailleurs s'attendre à une hausse de son Ebitda ainsi qu'à un accroissement de son cash-flow opérationnel au second semestre par rapport aux chiffres records du premier semestre.
Les titres des valeurs financières avaient le vent en poupe, BNP Paribas a gagné 5,5%, Axa reprend 3,4%, Crédit Agricole 2% et Société Générale 0,4%.
Dexia (-2,9%) est pour sa part repassée dans le rouge alors que les gouvernements belge, français et luxembourgeois ont annoncé qu'ils garantissent les emprunts de la banque jusqu'en octobre 2009.
Suez GDF et EDF abandonnent respectivement 13,1% et 10,5%. Rappelons toutefois que les deux groupes avaient été relativement épargnés par la crise et au moment où les acteurs sont avant tout en quête de liquidités, ils se délestent sur ce titre en vue de se repositionner sur des titres bon marché.