LE CAC TERMINE SOUS LES 4.000PTS
LE CAC TERMINE SOUS LES 4.000PTS MALGRÉ L'EURO ET LE PÉTROLE
(CercleFinance.com) - La hausse initiale des marchés européens, basée sur l'espoir d'une sortie de crise après le feu vert du sénat américain au plan Paulson, ne s'est pas concrétisée.
Les places européennes ont finalement terminé la séance dans le rouge dans le sillage des marchés américains, de la BCE et de chiffres décevants.
Le CAC40 a chuté de 2,3% et repasse sous le seuil fatidique des 4 000 points à 3963 points. La déprime était également de mise sur les autres places du vieux continent, le Dax a perdu 2,5% et le FTSE 1,7%. Seul le Bel 20 a terminé dans le vert.
Le Dow Jones et le Nasdaq abandonnent tous deux 2,6%. Les dernières statistiques publiées outre-Atlantique sont peu encourageantes. Les commandes à l'industrie aux Etats-Unis ont baissé de -4% en août à 444,4 milliards de dollars, après avoir augmenté de 0,7% en juillet (chiffre révisé d'une estimation initiale de +1,3%).
Et surtout, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont progressé de 1 000 à 497 000 sur la semaine du 27 septembre aux Etats-Unis, selon les derniers chiffres du Département du Travail.
En outre, si les Sénateurs ont voté hier à une large majorité en faveur de la version B du plan Paulson, la Chambre des représentants doit encore donner son feu vert vendredi, après avoir rejeté la première mouture du texte en début de semaine. La nouvelle version comporte un volet d'exonérations fiscales de 150 milliards de dollars sur 10 ans et les garanties de dépôts bancaires ont été portées de 100 000 à 250 000 dollars.
De ce côté de l'Atlantique la BCE a laissé, sans surprise, son taux directeur inchangé à 4,25%. Les investisseurs semblaient toutefois nourrir un secret espoir de bénéficier d'un assouplissement de la politique monétaire européenne au moment où les craintes de récession gagnent du terrain. Lors de la conférence de presse, Jean-Claude Trichet a au contraire répété que l'inflation reste au centre des préoccupations de la BCE. Il a notamment mis en garde contre l'inflation de second tour et a appelé à être vigilant sur la politique salariale.
Mais le président de la BCE a également indiqué que, si la décision de maintenir les taux inchangés ce jeudi a été prise à l'unanimité, les discussions ont porté sur un statu quo et une baisse des taux, compte tenu du grand climat d'incertitudes et du ralentissement incontestable de l'activité en Europe.
L'euro a en tout cas amplifié son repli, reculant désormais de 1,4% à 1,384 dollar et un plus bas de 1,375 dollar a même été touché.
Sur la cote parisienne, les valeurs financières affichent des performances meilleures que la moyenne des valeurs du CAC 40. Crédit Agricole a ainsi pris la tête du CAC40 avec un gain de 5% devant Dexia (+3,7%) et Société Générale (+1,2%). La CNP va participer à l'augmentation de capital de la banque franco-belge et porter sa participation de 2% à 3%.
Les valeurs particulièrement exposées au dollar telles que STMicroelectronics (+2,4%), EADS (+2 %) ou Alcatel-Lucent (0,1%) étaient également en forme.
Les valeurs automobiles ont quant à elles poursuivi leur chute avec un repli de -6,9% pour Renault, de -2,3% pour Peugeot et de 3% pour Michelin (les ventes des constructeurs américains ont chuté entre -25 et -33% le mois dernier aux États-Unis)... L'équipementier Valéo a plonge pour sa part de -6,3%.
Vallourec est également mal orienté avec un repli de -9%. Le fabricant de tubes sans soudure pâtit de la baisse du cours du pétrole à 95,2 dollars. De source de marché, Merrill Lynch aurait dégradé sa recommandation après Goldman Sachs.
Les places européennes ont finalement terminé la séance dans le rouge dans le sillage des marchés américains, de la BCE et de chiffres décevants.
Le CAC40 a chuté de 2,3% et repasse sous le seuil fatidique des 4 000 points à 3963 points. La déprime était également de mise sur les autres places du vieux continent, le Dax a perdu 2,5% et le FTSE 1,7%. Seul le Bel 20 a terminé dans le vert.
Le Dow Jones et le Nasdaq abandonnent tous deux 2,6%. Les dernières statistiques publiées outre-Atlantique sont peu encourageantes. Les commandes à l'industrie aux Etats-Unis ont baissé de -4% en août à 444,4 milliards de dollars, après avoir augmenté de 0,7% en juillet (chiffre révisé d'une estimation initiale de +1,3%).
Et surtout, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont progressé de 1 000 à 497 000 sur la semaine du 27 septembre aux Etats-Unis, selon les derniers chiffres du Département du Travail.
En outre, si les Sénateurs ont voté hier à une large majorité en faveur de la version B du plan Paulson, la Chambre des représentants doit encore donner son feu vert vendredi, après avoir rejeté la première mouture du texte en début de semaine. La nouvelle version comporte un volet d'exonérations fiscales de 150 milliards de dollars sur 10 ans et les garanties de dépôts bancaires ont été portées de 100 000 à 250 000 dollars.
De ce côté de l'Atlantique la BCE a laissé, sans surprise, son taux directeur inchangé à 4,25%. Les investisseurs semblaient toutefois nourrir un secret espoir de bénéficier d'un assouplissement de la politique monétaire européenne au moment où les craintes de récession gagnent du terrain. Lors de la conférence de presse, Jean-Claude Trichet a au contraire répété que l'inflation reste au centre des préoccupations de la BCE. Il a notamment mis en garde contre l'inflation de second tour et a appelé à être vigilant sur la politique salariale.
Mais le président de la BCE a également indiqué que, si la décision de maintenir les taux inchangés ce jeudi a été prise à l'unanimité, les discussions ont porté sur un statu quo et une baisse des taux, compte tenu du grand climat d'incertitudes et du ralentissement incontestable de l'activité en Europe.
L'euro a en tout cas amplifié son repli, reculant désormais de 1,4% à 1,384 dollar et un plus bas de 1,375 dollar a même été touché.
Sur la cote parisienne, les valeurs financières affichent des performances meilleures que la moyenne des valeurs du CAC 40. Crédit Agricole a ainsi pris la tête du CAC40 avec un gain de 5% devant Dexia (+3,7%) et Société Générale (+1,2%). La CNP va participer à l'augmentation de capital de la banque franco-belge et porter sa participation de 2% à 3%.
Les valeurs particulièrement exposées au dollar telles que STMicroelectronics (+2,4%), EADS (+2 %) ou Alcatel-Lucent (0,1%) étaient également en forme.
Les valeurs automobiles ont quant à elles poursuivi leur chute avec un repli de -6,9% pour Renault, de -2,3% pour Peugeot et de 3% pour Michelin (les ventes des constructeurs américains ont chuté entre -25 et -33% le mois dernier aux États-Unis)... L'équipementier Valéo a plonge pour sa part de -6,3%.
Vallourec est également mal orienté avec un repli de -9%. Le fabricant de tubes sans soudure pâtit de la baisse du cours du pétrole à 95,2 dollars. De source de marché, Merrill Lynch aurait dégradé sa recommandation après Goldman Sachs.