LE CAC TERMINE EN NETTE BAISSE, LOURD BILAN HEBDOMADAIRE.
LE CAC TERMINE EN NETTE BAISSE, LOURD BILAN HEBDOMADAIRE.
(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes enregistrent une nouvelle séance de repli, le bilan hebdomadaire est particulièrement lourd.
La faillite de l'américain Washington Mutual, la plus grosse faillite de l'histoire du système bancaire américain, le blocage des négociations sur le plan Paulson mais également les chiffres de la croissance américaine ont pesé sur les indices.
Le CAC 40 a chuté de 1,5% à 4186 points, ce qui porte à 3,7% son repli hebdomadaire. Ailleurs en Europe, les indices affichent des baisses comprises entre 4% à Amsterdam et 0,2% à Madrid.
Les marchés américains évoluent également sur une note négative avec un repli de 0,3% sur le Dow Jones et de 1,7% sur le Nasdaq.
L'activité économique n'a finalement progressé que de 2,8% au deuxième trimestre aux États-Unis, alors que la précédente estimation faisait état d'une croissance du PIB américain de 3,3% et que les économistes tablaient sur une révision à +3,4%.
La faillite hier soir de Washington Mutual n'est également pas une bonne nouvelle, même si JP Morgan va reprendre les activités de dépôt pour 1,9 milliard de dollars.
Autre souci pour les marchés: aucun accord sur le plan de sauvetage des banques n'a été trouvé en dépit des efforts de George Bush. De nombreux parlementaires républicains rejettent un projet jugé trop onéreux pour le contribuable tandis que les démocrates souhaitent voir les 700 milliards injectés progressivement et leur attribution se faire sous le contrôle du Congrès.
Toujours aux États-Unis, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a été révisé en légère baisse à 70,3 en septembre, contre une première estimation à 73,1, et un indice d'août à 63.
Les nouvelles sur le front économique en France sont une fois de plus mitigées. Car si le moral des ménages français s'améliore un peu en septembre, la baisse de 0,3% du PIB français au deuxième trimestre a été confirmée.
Sur la cote parisienne, les valeurs financières ont terminé en ordre dispersé. BNP Paribas a terminé en hausse de 1,6% et est ainsi monté sur la 2ème marche du podium. Dexia affiche pour sa part la plus mauvaise performance du CAC avec une baisse de 7,5%, Crédit Agricole s'est replié de 6,1%.
Les valeurs technologiques ont terminé sur une note favorable, Capgemini a même pris la tête du CAC 40 avec un gain de 2,6% et profite ainsi des résultats de l'américain Accenture.
Hors CAC 40, Natixis a de nouveau subi la défiance des investisseurs et s'est replié de 4,9%.
Areva a reculé de 2,6% après un début de séance en hausse, alors que Nicolas Sarkozy a fait part hier à Toulon de son souhait d'accélérer le renouvellement des centrales nucléaires en France. Le marché potentiel est conséquent, car EDF dont l'État est actionnaire à 84,8%, dispose de 58 centrales nucléaires, affichant actuellement un âge moyen de 22 ans et dont la durée de vie est prévue autour de 40 ans.
La faillite de l'américain Washington Mutual, la plus grosse faillite de l'histoire du système bancaire américain, le blocage des négociations sur le plan Paulson mais également les chiffres de la croissance américaine ont pesé sur les indices.
Le CAC 40 a chuté de 1,5% à 4186 points, ce qui porte à 3,7% son repli hebdomadaire. Ailleurs en Europe, les indices affichent des baisses comprises entre 4% à Amsterdam et 0,2% à Madrid.
Les marchés américains évoluent également sur une note négative avec un repli de 0,3% sur le Dow Jones et de 1,7% sur le Nasdaq.
L'activité économique n'a finalement progressé que de 2,8% au deuxième trimestre aux États-Unis, alors que la précédente estimation faisait état d'une croissance du PIB américain de 3,3% et que les économistes tablaient sur une révision à +3,4%.
La faillite hier soir de Washington Mutual n'est également pas une bonne nouvelle, même si JP Morgan va reprendre les activités de dépôt pour 1,9 milliard de dollars.
Autre souci pour les marchés: aucun accord sur le plan de sauvetage des banques n'a été trouvé en dépit des efforts de George Bush. De nombreux parlementaires républicains rejettent un projet jugé trop onéreux pour le contribuable tandis que les démocrates souhaitent voir les 700 milliards injectés progressivement et leur attribution se faire sous le contrôle du Congrès.
Toujours aux États-Unis, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a été révisé en légère baisse à 70,3 en septembre, contre une première estimation à 73,1, et un indice d'août à 63.
Les nouvelles sur le front économique en France sont une fois de plus mitigées. Car si le moral des ménages français s'améliore un peu en septembre, la baisse de 0,3% du PIB français au deuxième trimestre a été confirmée.
Sur la cote parisienne, les valeurs financières ont terminé en ordre dispersé. BNP Paribas a terminé en hausse de 1,6% et est ainsi monté sur la 2ème marche du podium. Dexia affiche pour sa part la plus mauvaise performance du CAC avec une baisse de 7,5%, Crédit Agricole s'est replié de 6,1%.
Les valeurs technologiques ont terminé sur une note favorable, Capgemini a même pris la tête du CAC 40 avec un gain de 2,6% et profite ainsi des résultats de l'américain Accenture.
Hors CAC 40, Natixis a de nouveau subi la défiance des investisseurs et s'est replié de 4,9%.
Areva a reculé de 2,6% après un début de séance en hausse, alors que Nicolas Sarkozy a fait part hier à Toulon de son souhait d'accélérer le renouvellement des centrales nucléaires en France. Le marché potentiel est conséquent, car EDF dont l'État est actionnaire à 84,8%, dispose de 58 centrales nucléaires, affichant actuellement un âge moyen de 22 ans et dont la durée de vie est prévue autour de 40 ans.