La clôture à Paris

Publié le par ludoverblog

Le CAC40 chute et termine sous les 5600Pts.
(Cercle Finance) - Les Bourses européennes ont terminé la séance sur de lourds replis.
Les investisseurs s'inquiètent d'une part de l'ampleur réelle de la crise du subprime, après l'intervention concertée des banques centrales annoncée hier par la Fed, mais également de la montée des tensions inflationnistes. Le secteur bancaire a particulièrement pesé sur la tendance.

Le Cac 40 signe en tout cas la plus forte baisse des indices du vieux continent derrière Londres. L'indice phare de la place de Paris a chuté de 2,65% à 5 590 points.

L'ensemble des places européennes a également terminé sur de nets replis.

Le Dax n'est pas parvenu à préserver le seuil des 8 000 points et a abandonné 1,8%, le FTSE a dévissé de 2,74% et Madrid de 2,3% et Milan enregistre la plus faible baisse des principaux indices européens avec un recul de 1,6%.

Wall Street est également mal orienté. Le Dow Jones abandonne 0,5% et le Nasdaq de 0,7%.

Outre les suites de la crise du subprime, les marchés s'inquiètent aussi des tensions inflationnistes, une crainte alimentée par les statistiques publiées ce jour.

En France, l'indice des prix à la consommation de l'ensemble des ménages a augmenté de 0,5%, à comparer à des hausses de 0,2% en octobre et de 0,1% en novembre 2006.

Surtout, les prix à la production ont grimpé de 3,2% en novembre aux Etats-Unis soit la plus forte hausse de l'indice depuis 1973, en raison de la forte hausse des prix de l'énergie. A titre indicatif, les économistes tablaient sur une augmentation des prix de seulement 1,2%.

Hors énergie et alimentation, l'indice des prix producteurs a toutefois pris 0,4% par rapport au mois précédent, dépassant la moyenne des estimations des économistes, qui s'était établie à 0,2%.

Annoncés à 16h00, les stocks des entreprises américaines ont augmenté de 0,1% en octobre. Les ventes des entreprises ont augmenté plus vite que leurs stocks, progressant de 0,7%, comme en septembre.

Dans ce contexte, les bons chiffres des ventes de détail sont passés inaperçus malgré une hausse de 1,2% en novembre par rapport au mois d'octobre.

A Paris, toutes les valeurs, sans exception, ont terminé dans le rouge, EDF ne cédant que 0,01% à 81,8 euros, alors que les analystes invoquent notamment la baisse des températures en France ainsi que le profil défensif du groupe.

Les valeurs bancaires étaient pour leur part particulièrement mal orientées ce jeudi : BNP Paribas (-3,7%), Société Générale (-3,6%), Dexia (-3,4%), Axa(-2,6%), Crédit Agricole (-2,55%) figurent parmi les plus fortes baisses de l'indice CAC 40.

Mais c'est Cap Gemini qui signe la plus forte baisse avec un repli de 5%.

Peugeot a pour sa part abandonné 2,95%, les analystes de la Deutsche Bank ont pourtant annoncé relever leur recommandation sur le titre Peugeot de 'conserver' à 'achat', avec un objectif revu en hausse de 62 à 72 euros, invoquant le profil défensif du constructeur français.

Hors CAC 40, Eramet a signé la plus forte hausse des valeurs du SRD avec des gains de 3,6%, alors que Les Echos rapporte que les contacts se multiplient en vue la vente des parts du premier actionnaire du groupe, la famille Duval, qui détient 37% du capital.

Gecina a gagné 0,1% alors que le titre était suspendu de cotation jusqu'à 13 heures. L'Autorité des marchés financiers (AMF) annonce avoir décidé que le projet d'offre publique de rachat (OPRA) de Gecina visant ses propres actions n'était pas conforme aux dispositions 'législatives et réglementaires'. M Rivero s'est depuis déclaré surpris de cette décision, réfutant l'idée du opération de concert.

Publié dans Bourse

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