La clôture à Wall Street

Publié le par ludoverblog

Wall Street finit en hausse avec les pétrolières

LA CLÔTURE DES MARCHÉS AMÉRICAINS

par Caroline Valetkevitch

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a terminé en hausse modérée jeudi, soutenu notamment par les pétrolières, alors que les derniers indicateurs économiques ont laissé un sentiment mitigé.

L'indice Dow Jones des 30 industrielles a fini en progression de 0,25%, gagnant 35,79 points à 13.912,94. Le S&P-500, plus large, a pris 5,96 points, soit 0,39%, à 1.531,38.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 10,56 points (0,39%) à 2.709,59.

Les valeurs pétrolières comme Exxon Mobil (+0,65% à 92,97 dollars) et surtout Schlumberger (+1,97% à 105,03 dollars) ont profité de la hausse des cours du brut, sur fond de faiblesse du dollar et de prévisions météo alarmistes faisant craindre des fermetures de raffineries dans le Golfe du Mexique.

Côté indicateurs, la croissance économique des Etats-Unis s'est finalement établie à 3,8% au deuxième trimestre, les turbulences financières de la crise immobilière aux Etats-Unis ne semblant pas s'être encore répercutées sur l'économie réelle, selon les chiffres définitifs publiés jeudi par le département du Commerce.

La teneur des inscriptions hebdomadaires au chômage, tombées contre toute attente à un plus bas de quatre mois , a elle constitué un autre élément rassurant.

Pour autant, la très nette dégradation des ventes de logements neufs aux Etats-Unis en août a ravivé chez un certain nombre d'entre eux le spectre d'un ralentissement de l'économie et la réalité des fortes perturbations toujours à l'oeuvre sur le marché immobilier.

Ces ventes de logements neufs ont diminué davantage que prévu le mois dernier. En rythme annualisé, le nombre de transactions s'est établi à 795.000 et marque un repli de 8,3% ; tempo le plus lent observé en plus de sept ans

.

"Il n'y a aucune raison de penser que ce sérieux déclin constitue une aberration. (...) Les prix et la production vont continuer de baisser à l'avenir, sauf en cas de rebond étonnamment vigoureux de la demande", estime Pierre Ellis, économiste chez Decision Economics, à propos de ces chiffres.

"Cela signifie aussi que l'impact négatif du secteur immobilier sur l'ensemble de l'économie va s'aggraver. (...) La Fed est déjà intervenue si énergiquement qu'elle pourrait bien vouloir finir ce qu'elle a commencé", ajoute-t-il.

BEAR STEARNS MALMENEE

Les valeurs financières, qui avaient bénéficié d'un rebond mercredi, ont été placées sous une légère pression à l'image de Bear Stearns qui a dérapé de 1,5% à 121,15 dollars. Selon le New York Times, la banque négocie la cession d'un bloc de 20% de son capital . La chaîne de télévision américaine CNBC a pour sa part assuré que Bear Stearns ne tenait pour l'instant de discussions avec personne en vue d'une cession, ce qui a eu pour effet, selon un trader, de faire grimper de 20 points de base, à 80 points de base, le coût pour assurer la dette de l'établissement.

Les valeurs technologiques comme Apple (+1,13% à 154,50 dollars) ont progressé sur des anticipations de nouvelles baisses de taux de la Fed, ce qui stimulerait la consommation.

Les fabricants d'implants médicaux Biomet, DePuy Orthopaedics, filiale de Johnson & Johnson (+0,23%), Smith & Nephew (-1,19%) et Zimmer Holdings (+1,32%) ont réagi en ordre dispersé au paiement global par ces quatre groupes de 311 millions de dollars pour régler à l'amiable avec des procureurs fédéraux un dossier de contrats litigieux avec des chirurgiens.

Autodesk a lui cédé 0,6% à 49,80 dollars après l'annonce de vente de la moitié de ses titres par un des dirigeants du groupe de conception assistée par ordinateur.

Publié dans Bourse

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