La clôture à Paris
mercredi 13 juin 2007 18:01
Ainsi, Paris devance Milan (+0,49%), Madrid (+0,44%) et Amsterdam (+0,43%) puis plus nettement Francfort (+0,03%).
A Wall Street, le Dow Jones (+0,7%) et le "S&P-500" (+0,58%) tentent d'effacer l'essentiel de leurs pertes de la veille... le Nasdaq se contente de +0,47%.
Les marchés étaient tétanisés depuis une semaine par la crainte du surgissement de poussées inflationnistes et de trop grande vigueur de la croissance Outre Atlantique... et c'est exactement ce que vient confirmer les statistique des ventes au détail aux Etats-Unis (+1,4% au lieu des +0,6% anticipés par le consensus) puis les prix à l'importation (+0,9% au lieu des +0,3% attendu).
Le principe d'inversion des positions sur le "fait accompli" semble fonctionner formidablement car les marchés obligataires se redressent spectaculairement avec un rendement des bons du trésor à "10 ans" qui rechute de 5,32 vers 5,22% (en Europe, celui des Bunds reflue sous 4,60% après avoir largement dépassé ce que les pires scénarios en matière de politique monétaire aurait pu justifier).
En outre, le CAC40 a bénéficié du soutien d'Arcelor (+2,95%), de Vinci (+2,38%) et de Danone (2,03%).
Les valeurs bancaires étaient également bien orientées: Société Générale a gagné +1,12%, Crédit Agricole a progressé de 0,99%, Dexia s'adjuge 0,38% et BNP Paribas grappille 0,34% (les analystes de JP Morgan ont pourtant dégradé ce secteur de "surpondérer" à "neutre").
Dexia a vu son ascension ralentir en cours de séance, le titre avait été dopé depuis mardi par les rumeurs de marché sur une possible offre de rachat lancée par la Société Générale.
En revanche, Accor (-1,07%) et Alstom (-1,05%) ont fait figure de lanterne rouge.
Wall Street a servi de locomotive en cette fin de séance en Europe, mais il lui faudra cependant "tenir la distance" après la publication du "Beige Book" ce soir (vers 20H15), la FED pourrait alarmer les marchés en insistant de manière un peu trop appuyée sur les risques inflationnistes "globaux" ou l'anticipation d'un sursaut plus vigoureux qu'anticipé de la croissance Outre Atlantique.
(Cercle Finance) - Après avoir ouvert en baisse, les marchés européens se sont repris pour clôturer la séance dans le vert, emmenés par le CAC40. L'indice phare de la place parisienne a terminé la séance sur une hausse de 0,61% à 5934,27 points et renoue ainsi avec les 5900 points.
Ainsi, Paris devance Milan (+0,49%), Madrid (+0,44%) et Amsterdam (+0,43%) puis plus nettement Francfort (+0,03%).
A Wall Street, le Dow Jones (+0,7%) et le "S&P-500" (+0,58%) tentent d'effacer l'essentiel de leurs pertes de la veille... le Nasdaq se contente de +0,47%.
Les marchés étaient tétanisés depuis une semaine par la crainte du surgissement de poussées inflationnistes et de trop grande vigueur de la croissance Outre Atlantique... et c'est exactement ce que vient confirmer les statistique des ventes au détail aux Etats-Unis (+1,4% au lieu des +0,6% anticipés par le consensus) puis les prix à l'importation (+0,9% au lieu des +0,3% attendu).
Le principe d'inversion des positions sur le "fait accompli" semble fonctionner formidablement car les marchés obligataires se redressent spectaculairement avec un rendement des bons du trésor à "10 ans" qui rechute de 5,32 vers 5,22% (en Europe, celui des Bunds reflue sous 4,60% après avoir largement dépassé ce que les pires scénarios en matière de politique monétaire aurait pu justifier).
En outre, le CAC40 a bénéficié du soutien d'Arcelor (+2,95%), de Vinci (+2,38%) et de Danone (2,03%).
Les valeurs bancaires étaient également bien orientées: Société Générale a gagné +1,12%, Crédit Agricole a progressé de 0,99%, Dexia s'adjuge 0,38% et BNP Paribas grappille 0,34% (les analystes de JP Morgan ont pourtant dégradé ce secteur de "surpondérer" à "neutre").
Dexia a vu son ascension ralentir en cours de séance, le titre avait été dopé depuis mardi par les rumeurs de marché sur une possible offre de rachat lancée par la Société Générale.
En revanche, Accor (-1,07%) et Alstom (-1,05%) ont fait figure de lanterne rouge.
Wall Street a servi de locomotive en cette fin de séance en Europe, mais il lui faudra cependant "tenir la distance" après la publication du "Beige Book" ce soir (vers 20H15), la FED pourrait alarmer les marchés en insistant de manière un peu trop appuyée sur les risques inflationnistes "globaux" ou l'anticipation d'un sursaut plus vigoureux qu'anticipé de la croissance Outre Atlantique.