La clôture à Paris
vendredi 15 decembre 2006 18:22
(Cercle Finance) - La Bourse de Paris finit en deçà de ses plus hauts atteints dans le courant de l'après-midi, mais parvient à établir un nouveau record depuis mai 2001 à la clôture, les investisseurs traversant une véritable période d'euphorie en cette fin d'année 2006.
Au terme des échanges, le CAC 40 affichait des gains de 0,6% à 5541,6 points, après avoir touché un plus haut de 5553,5 points dans le courant de l'après-midi.
Sur l'ensemble de la semaine, l'indice parisien s'adjuge 2,9%. Il avait déjà pris 2,5% la semaine précédente.
Ailleurs en Europe, la tendance était également à l'enthousiasme, Francfort ayant aligné une septième séance consécutive de hausse ce soir (+0,5%) et Londres gagnant 0,4% en fin de séance.
Au moment de la clôture des Bourses européennes, les marchés américains s'inscrivaient en nette hausse (+0,4% pour le Dow Jones, +0,5% pour le Nasdaq), soutenus par des chiffres des prix à la consommations jugés favorables.
L'indice des prix à la consommation est resté stable en novembre aux Etats-Unis, alors que les économistes attendaient un rebond de 0,2%.
A Paris, Ubisoft (+6,2%) a conservé la tête des plus fortes hausses du SRD pendant toute la journée, après avoir fait état d'une croissance de 41 % aux Etats-Unis depuis le début de l'année. Sur le seul mois de novembre, les ventes du groupe de jeux vidéo ressortent en hausse de 74%, pour un marché américain en progression de 15%.
Au sein du CAC 40, Bouygues a réussi à signer la meilleure performance de l'indice (+2,6%), alors que les analystes de Bear Stearns ont relevé leur objectif sur le titre à 59 euros, contre 50,6 euros jusqu'à présent. Dans sa note de recherche, la banque d'affaires estime qu'un LBO de Bouygues Telecom pourrait se réaliser à un prix de 10 milliards d'euros.
Légèrement distancé, France Télécom s'adjugeait 1,6% en fin de journée après avoir confirmé dans la matinée ses performances financières et opérationnelles pour 2006. L'opérateur prévoit notamment la génération d'un cash flow organique de 7 milliards d'euros sur l'année. La baisse de son taux de marge brute opérationnelle devrait par ailleurs être limité à moins de 2 points par rapport à 2005.