La clôture à Paris
mercredi 13 septembre 2006 17:52 (Cercle Finance) - Le CAC est parvenu à aligner, de justesse, une deuxième séance de hausse, à l'issue d'une séance hésitante qui l'aura vu afficher des gains limités mais stables dans la matinée, puis osciller des deux côtés de la ligne d'équilibre pendant tout l'après-midi.
A la clôture, l'indice parisien progressait de 0,2% à 5137,9 points, une performance se situant à mi-chemin des scores affichés par Londres (-0,1%) et Francfort (+0,5%).
Au moment de la fermeture des places européennes, le Dow Jones était stable et le Nasdaq grignotait 0,2%, à la faveur d'une nouvelle détente des prix du brut, consécutive à la publication d'une hausse des stocks d'essence aux Etats-Unis.
"La tendance reste fondamentalement favorable à un marché acheteur", estimait ce matin un stratège américain.
Sur le CAC, les écarts restaient particulièrement ténus en fin de séance, peu de distance séparant la plus forte hausse de l'indice, Gaz de France (+1,5%), et la plus forte baisse, Lagardère (-1,6%).
Gaz de France, qui avait pris 2,5% hier après ses résultats, a enregistré une deuxième séance de nette hausse, alors que les analystes de Citigroup Smith Barney ont relevé leurs prévisions de résultats et leur objectif de cours sur le titre, de 33 à 35 euros.
"Il y a encore à gagner", assure l'analyste, qui rappelle que le groupe a revu à la hausse ses objectifs financiers pour l'ensemble de l'année.
Hors de l'indice de référence, Gemalto dévissait de plus de 16%. En marge de la publication d'un bénéfice net semestriel inférieur aux attentes, ressorti en baisse de 47,3% à 34,4 millions d'euros, le fabricant de cartes à puce a indiqué que "l'environnement de marché reste[rait] difficile au cours des prochains mois".
Sa performance opérationnelle au second semestre 2006 devrait être comparable à celle du premier semestre.
Safran a chuté de 8% après l'annonce de résultats décevants et l'absence d'annonce stratégique quant à l'avenir des activités de télécommunications de Sagem.