Le CAC termine finalement en légère baisse.
Le CAC termine finalement en légère baisse.
(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes ont connu des parcours en dents de scie tout au long de la séance.
Les baisses massives de taux directeurs en Europe et le plan de relance de l'économie française ont été contrebalancés par une vague de nouvelles inquiétantes en provenance des États-Unis.
Le CAC 40 a terminé la séance sur un repli symbolique de 0,2% à 3161 points. Ailleurs en Europe, les indices sont globalement dans le rouge Londres a perdu 0,2% et la Bourse de Francfort a reculé de 0,1%. Seule les Bourses de Zurich et de Bruxelles ont terminé dans le vert.
A Wall Street, le Nasdaq et le Dow Jones abandonnent 0,7% et 0,4%.
La banque centrale européenne a répondu aux attentes des investisseurs, avec une baisse de son taux de repo de 75 points de base à 2,5%, soit la plus forte baisse des taux de l'histoire de la BCE. Nombre d'experts craignaient que la BCE se limite à 50 points de base.
Parallèlement, la Banque d'Angleterre a pour sa part réduit son principal taux directeur de 100 pbs à 2% et la Banque centrale de Suède, de 175 points de base également à 2%, tout en soulignant que son taux de repo devrait rester à ce niveau dans les prochaines années.
Le détail du plan de relance économique de 26 milliards d'euros dévoilé ce midi par le Président de la République n'a pas plus permis de soutenir la bonne orientation affichée ce matin par le marché parisien. Ce plan comprend notamment des aides au secteur automobile, particulièrement touché par la crise, et pour l'immobilier.
Surtout, l'horizon continue de se couvrir de nuages outre-Atlantique. AT&T veut supprimer 12 000 postes, soit l'équivalent de 4% de ses effectifs, pour faire face aux pressions économiques actuelles. DuPont a quant à lui dévoilé une batterie de mesures visant à réduire ses coûts, notamment par le biais de 2500 suppressions de postes. Dans ce contexte, la baisse-surprise des inscriptions hebdomadaires (- 21 000 à 509 000) est passée inaperçue.
Les commandes à l'industrie ont baissé de 5,1% en octobre, après avoir déjà baissé de 3,1% en septembre (chiffre révisé d'une estimation initiale de -2,5%). Le Département du Commerce ajoute que les commandes de biens durables ont reculé de 6,9% en octobre, chiffre révisé d'une première estimation de 6,2%.
Parallèlement, les enseignes de distribution ont dévoilé des chiffres particulièrement moroses pour le mois de novembre, avec par exemple une chute de 10% des ventes à surface comparable chez Target et une baisse de près de 12% chez JCPenney.
Les mauvais chiffres de l'économie ne sont pas les seuls signes de l'aggravation de la situation économique. En effet, sur les marchés pétroliers, le cours du baril poursuit sa chute dans l'anticipation d'une baisse de la demande. Le baril de brut se traite actuellement à 46,12 dollars le baril à New York.
Au chapitre des sociétés, les valeurs automobiles ont terminé la séance en ordre dispersé après les mesures de soutien annoncées. Renault gagne 1,7% mais Michelin (-0,8%) et Peugeot (-5,1%) se sont repliés, les coups de pouces dévoilés étaient anticipés par les marchés.
Les valeurs financières ont rebondi alors que Crédit Suisse a fait part d'une révision de ses objectifs, il table notamment sur une perte nette de près de 3 milliards de francs suisses au 4e trimestre. Le groupe bancaire a également annoncé une suppression de 5300 emplois. Ainsi, depuis le début de semaine, on compte près de 25 000 suppressions d'emplois annoncés.
Ainsi, Crédit Agricole s'est envolé de 8% et prend la tête du CAC 40 suivi par BNP Paribas qui a gagné 4,6% puis Dexia avec une hausse de 4,3%. Société Générale a repris de son côté de 4,1% .
Hors CAC 40, Pierre et Vacances progresse de 11% dans les premiers échanges après avoir dévoilé des résultats supérieurs aux attentes.
Les baisses massives de taux directeurs en Europe et le plan de relance de l'économie française ont été contrebalancés par une vague de nouvelles inquiétantes en provenance des États-Unis.
Le CAC 40 a terminé la séance sur un repli symbolique de 0,2% à 3161 points. Ailleurs en Europe, les indices sont globalement dans le rouge Londres a perdu 0,2% et la Bourse de Francfort a reculé de 0,1%. Seule les Bourses de Zurich et de Bruxelles ont terminé dans le vert.
A Wall Street, le Nasdaq et le Dow Jones abandonnent 0,7% et 0,4%.
La banque centrale européenne a répondu aux attentes des investisseurs, avec une baisse de son taux de repo de 75 points de base à 2,5%, soit la plus forte baisse des taux de l'histoire de la BCE. Nombre d'experts craignaient que la BCE se limite à 50 points de base.
Parallèlement, la Banque d'Angleterre a pour sa part réduit son principal taux directeur de 100 pbs à 2% et la Banque centrale de Suède, de 175 points de base également à 2%, tout en soulignant que son taux de repo devrait rester à ce niveau dans les prochaines années.
Le détail du plan de relance économique de 26 milliards d'euros dévoilé ce midi par le Président de la République n'a pas plus permis de soutenir la bonne orientation affichée ce matin par le marché parisien. Ce plan comprend notamment des aides au secteur automobile, particulièrement touché par la crise, et pour l'immobilier.
Surtout, l'horizon continue de se couvrir de nuages outre-Atlantique. AT&T veut supprimer 12 000 postes, soit l'équivalent de 4% de ses effectifs, pour faire face aux pressions économiques actuelles. DuPont a quant à lui dévoilé une batterie de mesures visant à réduire ses coûts, notamment par le biais de 2500 suppressions de postes. Dans ce contexte, la baisse-surprise des inscriptions hebdomadaires (- 21 000 à 509 000) est passée inaperçue.
Les commandes à l'industrie ont baissé de 5,1% en octobre, après avoir déjà baissé de 3,1% en septembre (chiffre révisé d'une estimation initiale de -2,5%). Le Département du Commerce ajoute que les commandes de biens durables ont reculé de 6,9% en octobre, chiffre révisé d'une première estimation de 6,2%.
Parallèlement, les enseignes de distribution ont dévoilé des chiffres particulièrement moroses pour le mois de novembre, avec par exemple une chute de 10% des ventes à surface comparable chez Target et une baisse de près de 12% chez JCPenney.
Les mauvais chiffres de l'économie ne sont pas les seuls signes de l'aggravation de la situation économique. En effet, sur les marchés pétroliers, le cours du baril poursuit sa chute dans l'anticipation d'une baisse de la demande. Le baril de brut se traite actuellement à 46,12 dollars le baril à New York.
Au chapitre des sociétés, les valeurs automobiles ont terminé la séance en ordre dispersé après les mesures de soutien annoncées. Renault gagne 1,7% mais Michelin (-0,8%) et Peugeot (-5,1%) se sont repliés, les coups de pouces dévoilés étaient anticipés par les marchés.
Les valeurs financières ont rebondi alors que Crédit Suisse a fait part d'une révision de ses objectifs, il table notamment sur une perte nette de près de 3 milliards de francs suisses au 4e trimestre. Le groupe bancaire a également annoncé une suppression de 5300 emplois. Ainsi, depuis le début de semaine, on compte près de 25 000 suppressions d'emplois annoncés.
Ainsi, Crédit Agricole s'est envolé de 8% et prend la tête du CAC 40 suivi par BNP Paribas qui a gagné 4,6% puis Dexia avec une hausse de 4,3%. Société Générale a repris de son côté de 4,1% .
Hors CAC 40, Pierre et Vacances progresse de 11% dans les premiers échanges après avoir dévoilé des résultats supérieurs aux attentes.