La clôture à Wall Street

Publié le par ludoverblog

Wall Street finit en hausse avec les chiffres de l'emploi

LA CLÔTURE DE WALL STREET

NEW YORK (Reuters) - Les valeurs américaines ont terminé en hausse vendredi, les chiffres de l'emploi du mois de septembre ayant rassuré les investisseurs sur les perspectives de croissance économique et de résultats des sociétés.

L'indice Dow Jones a gagné 0,66% ou 91,70 points à 14.066,01 points après avoir touché en séance un record historique à 14.124,54 points. Le précédent record avait été touché lundi.

Le Standard & Poor's, référence des gérants de fonds, a pris 0,96% ou 14,75 points à 1.557,59 points, un record de clôture. En séance, le S&P a touché le niveau sans précédent de 1.561,91 points.

L'indice composite du Nasdaq s'est adjugé 1,71% ou 46,75 points à 2.780,32 points après avoir touché 2.784,93, son plus haut niveau depuis janvier 2001.

Le précédent record de clôture du Dow Jones remonte à lundi, à 14.087,55 points, le trente-troisième de l'année.

Sur la semaine, le Dow a gagné 1,23%, le S&P 2,02% et le Nasdaq 2,9%.

L'économie américaine a créé 110.000 emplois nets hors secteur agricole en septembre, alors que par ailleurs les chiffres des deux mois précédents ont été révisés en forte hausse.

"A partir des chiffres de l'emploi qu'on a eus aujourd'hui, on a pu constater que l'économie, pour l'essentiel, allait mieux qu'on aurait pu le penser", commentait Cleveland Rueckert, analyste chez Birinyi Associates à Stamford, Connecticut. "Pour l'instant, l'économie semble plutôt en forme."

Les grandes valeurs industrielles diversifiées, réputées être des baromètres de l'économie ont gagné du terrain. Caterpillar s'est adjugé 2,15% à 80,33 dollars et 3M 1,7% à 95,85 dollars. Alcoa s'est apprécié de 3% à 38,79 dollars.

Aux pharmaceutiques, Merck a gagné 1,23% à 53,51 dollars. L'indice Dow Jones des valeurs de transport a gagné 3,27%.

MERRILL LYNCH EN HAUSSE MALGRE DES PERTES

Les valeurs financières, premières victimes des turbulences financières de l'été liées à la crise du subprime, ont logiquement profité de ces statistiques jugées rassurantes pour la santé de l'économie américaine.

Dans ce contexte, l'avertissement de Merrill Lynch sur ses résultats du troisième trimestre est passé inaperçu. La banque d'affaires a annoncé qu'elle avait été déficitaire au troisième trimestre, ayant dû passer pour 5,5 milliards de dépréciations pour créances douteuses, notamment dans le crédit subprime.

Merrill Lynch n'en a pas moins gagné 2,53% à 76,67 dollars.

"La raison pour laquelle le secteur monte après cette mauvaise nouvelle, c'est que l'on juge que les dirigeants ont vraiment fait le ménage sur tous les dossiers et passé les dépréciations nécessaire", a expliqué Tim Ghriskey, responsable des placements chez Solaris Asset Management.

Citigroup a pris 1,41% à 48,30 dollars, JP Morgan Chase 0,7% à 47,58 dollars et Bank of America 0,6% à 52,71 dollars. American Express a gagné 2,24% à 61,10 dollars.

Même Washington Mutual, un établissement spécialisé dans le crédit hypothécaire, s'est adjugé 2,24% à 36,07 dollars bien qu'il ait averti lui aussi que son bénéfice net du troisième trimestre chuterait de 75%.

Research In Motion, le concepteur du Blackberry, a gagné 12,76% à 113,37 dollars au lendemain de résultats meilleurs que prévu.

Google s'est adjugé 2,59% à 594,05 dollars, profitant du relèvement de l'objectif de cours de Bear Stearns à 700 dollars.

Aux situations particulières, le groupe de casinos de l'homme d'affaires Donald Trump, Trump Entertainment Resorts, a bondi de 18,31% à 8,27 dollars sur des rumeurs d'OPA.

Du côté des baisses, Boeing a perdu 2,15% à 102,25 dollars.

Publié dans Bourse

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